Insomnie : comment faire pour se rendormir ?

Tout savoir sur l'insomnie

Dernière mise à jour le : 02.04.2024 Temps de lecture: 12 min.

L’insomnie (chronique) touche 13,9% des adultes entre 18-75 ans 😩

C'est un combat nocturne, connu de trop nombreux individus. Chacun cherche le sommeil, mais pour certains, il reste insaisissable.

L'insomnie ne se contente pas de voler le sommeil; elle empiète sur la journée, épuisant les corps, brouillant les esprits.

Alors comment trouver le sommeil et sortir de ce cercle vicieux infernal ? Quelles sont les alternatives aux prises de somnifères ?

Découvrons ensemble comment dompter ce monstre silencieux.

Insomnie : comment faire pour se rendormir ?

Dans cet article :

Le saviez-vous ? 🤔

D'après l'Inserm [1] :

  • 37% des Français souffriraient régulièrement de troubles du sommeil ou d’éveils nocturnes
  • 15 à 20 % des Français sont concernés par les insomnies
  • 50% d'entre eux par une forme sévère

Qu’est-ce qu’une insomnie ?

L'insomnie [2]est un trouble du sommeil courant qui se caractérise par des difficultés à s'endormir, à rester endormi ou à bénéficier d'un sommeil réparateur malgré le temps passé au lit.

Ce trouble affecte considérablement la qualité de vie, entraînant une fatigue diurne, une diminution de la performance au travail ou à l'école. Il peut avoir un impact négatif sur la santé mentale et physique.

L'insomnie peut être classifiée en deux catégories principales : l'insomnie primaire, qui se produit en l'absence d'autres problèmes de santé, et l'insomnie secondaire, qui est directement liée à des conditions médicales, des médicaments, des substances ou des troubles psychiatriques.

insomnie

💡 De nombreuses études [3] ont été réalisées sur le sujet.

Quels sont les symptômes de l'insomnie ?

L'insomnie est caractérisée par une gamme de symptômes qui peuvent varier d'une personne à l'autre en termes de sévérité et de fréquence. Ces symptômes affectent non seulement la capacité à dormir mais ont également un impact significatif sur le fonctionnement diurne, la santé mentale et la qualité de vie globale.

Difficulté à s'endormir

L'un des signes les plus manifestes de l'insomnie est la difficulté à s'endormir malgré la fatigue. Les personnes atteintes peuvent rester éveillées pendant de longues périodes après s'être couchées, souvent en raison de l'agitation mentale ou physique.

Réveils nocturnes fréquents

Les insomniaques se réveillent souvent plusieurs fois au cours de la nuit sans pouvoir se rendormir facilement. Ces interruptions perturbent le sommeil profond et réparateur, essentiel à la régénération physique et mentale.

Réveil matinal précoce

Se réveiller beaucoup plus tôt que prévu et ne pas pouvoir se rendormir est un symptôme fréquent. Cela peut mener à une sensation de sommeil non réparateur et à une fatigue persistante durant la journée.

Sommeil non récupérateur

Même après avoir passé suffisamment d'heures au lit, les personnes avec insomnie peuvent se sentir comme si elles n'avaient pas dormi du tout, ne bénéficiant pas du repos et de la régénération que le sommeil est censé procurer.

Fatigue diurne et somnolence

La fatigue excessive pendant la journée est un signe révélateur de l'insomnie, affectant la concentration, la mémoire, et la capacité à effectuer des tâches quotidiennes. Cela peut augmenter le risque d'accidents et diminuer la productivité.

Irritabilité et humeur dépressive

L'impact de l'insomnie sur l'humeur est bien documenté, entraînant souvent une irritabilité accrue, de l'anxiété, et dans certains cas, des symptômes dépressifs, aggravant le cycle de l'insomnie.

Difficulté de concentration et de mémorisation

Le manque de sommeil peut sévèrement impacter les fonctions cognitives. Cela entraîne des troubles de la mémoire et de la concentration, rendant la prise de décision et l'apprentissage plus difficiles.

Augmentation de l'erreur et des accidents

L'insomnie augmente le risque d'erreurs et d'accidents, notamment en conduisant ou en manipulant des machines, en raison de la diminution de la vigilance et de la réactivité.

Identifier ces symptômes est crucial pour diagnostiquer l'insomnie et entreprendre les démarches appropriées pour améliorer la qualité du sommeil.

Quels sont les différents types d'insomnies ?

L'insomnie, bien loin d'être un trouble unique, se décline en plusieurs types, chacun ayant ses propres symptômes et causes. La compréhension de ces variations est cruciale pour cibler les traitements les plus adaptés et retrouver un sommeil de qualité.

Insomnie transitoire ou aiguë

L’insomnie aiguë dure de quelques jours à quelques semaines. Elle est souvent déclenchée par des événements stressants, des changements dans l'environnement de sommeil, des horaires de sommeil irréguliers, le décalage horaire ou l'utilisation de stimulants.

Bien qu'elle soit temporaire, cette forme d’insomnie peut grandement affecter le bien-être et le fonctionnement quotidien.

Insomnie de courte durée

L'insomnie de courte durée, ou subaiguë, dure de trois semaines à trois mois. Elle peut être causée par des facteurs de stress continu, des problèmes de santé émotionnelle ou physique.

Bien souvent, elle nécessite une intervention pour éviter qu'elle ne devienne chronique.

Insomnie chronique

Lorsque l'insomnie persiste pendant trois mois ou plus, elle est considérée comme chronique. Elle peut être primaire, sans cause médicale directe, ou secondaire, résultant d'autres conditions médicales ou psychologiques, de la prise de certains médicaments, ou de mauvaises habitudes de sommeil.

L'insomnie chronique affecte profondément la qualité de vie et nécessite une approche thérapeutique globale.

Insomnie d'initiation

Ce type se caractérise par des difficultés d’endormissement au début de la nuit. Les personnes atteintes restent éveillées pendant de longues périodes après s'être couchées.

C’est souvent à cause de l'anxiété, de la rumination ou de l'hyperactivité mentale.

Insomnie de maintien

Les personnes souffrant d'insomnie de maintien ont du mal à rester endormies. Elles se réveillent fréquemment pendant la nuit ou pour des périodes prolongées, ce qui rend difficile l'obtention d'un sommeil réparateur.

Les causes peuvent inclure des douleurs chroniques, des troubles respiratoires du sommeil et des facteurs environnementaux.

Insomnie de fin de nuit

L'insomnie de fin de nuit se manifeste par un réveil précoce avant l'heure souhaitée, sans pouvoir se rendormir par la suite.

Elle peut être associée à des troubles de l'humeur comme la dépression, et a un impact significatif sur la sensation de repos au réveil.

💡 Un hyper-éveil neurobiologique gêne l'endormissement et le maintien du sommeil profond.

Quelles sont les causes de l'insomnie ?

L'insomnie peut être le symptôme d'une constellation complexe de facteurs, allant de ceux liés au style de vie jusqu'aux conditions médicales sous-jacentes.

Les facteurs psychologiques

  • Stress et anxiété : Les soucis quotidiens, les problèmes professionnels, ou des événements de vie stressants comme une séparation ou la perte d'un emploi, peuvent engendrer une hyperactivité mentale qui empêche l'endormissement ou cause des réveils nocturnes.
  • Dépression : L'insomnie est souvent associée à des troubles de l'humeur, y compris la dépression. Le sommeil et l'humeur sont étroitement liés; l'insomnie peut être à la fois un symptôme et une cause de la dépression.

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Les habitudes de vie

  • Mauvaise hygiène de sommeil : Des routines de coucher irrégulières, une activité physique excessive en soirée, ou l'exposition à des écrans avant de dormir peuvent perturber l'horloge biologique.
  • Consommation de stimulants et d’excitants : La caféine, la nicotine, et l'alcool peuvent significativement affecter la qualité du sommeil. Bien que l'alcool puisse aider à s'endormir, il perturbe les phases de sommeil profond, essentielles à un repos réparateur.

Les conditions médicales

  • Troubles respiratoires du sommeil : L'apnée du sommeil, qui cause des interruptions de la respiration pendant le sommeil, peut mener à un sommeil fragmenté et non réparateur.
  • Douleur chronique : Les conditions médicales entraînant une douleur constante, comme l'arthrite ou les maux de dos, peuvent rendre l'endormissement difficile ou causer des réveils nocturnes.
  • Troubles hormonaux : Des déséquilibres hormonaux, tels que ceux liés à la thyroïde ou à la ménopause, peuvent influencer le sommeil.
  • Reflux gastrique (RGO) : Le reflux gastro-œsophagien peut perturber le sommeil en causant une sensation inconfortable de brûlure dans la poitrine ou la gorge.
  • Syndrome des jambes sans repos (SJSR) : Ce trouble neurologique entraîne souvent une envie impérieuse de bouger les jambes, ce qui peut grandement perturber l'endormissement et la continuité du sommeil, contribuant ainsi à l'insomnie.

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💡 Certains médicaments, notamment les antidépresseurs, les médicaments pour la pression artérielle, et certains stimulants, peuvent avoir des effets secondaires affectant le sommeil.

Les facteurs environnementaux

  • Bruit, lumière, et température : Un environnement de sommeil inadapté peut perturber le sommeil. Le bruit, une lumière excessive, ou une chambre trop chaude ou trop froide sont des exemples typiques.
  • Changements de l'environnement de sommeil : Voyager ou dormir dans un nouvel environnement peut perturber temporairement le sommeil.

En cas d'insomnie, il est conseillé de consulter un médecin généraliste.

Comment la traiter ?

Le traitement de l'insomnie [4] requiert une approche multifacette, souvent personnalisée pour répondre aux besoins spécifiques de l'individu et aborder les causes sous-jacentes du trouble.

Modifications de l’hygiène de vie

Améliorer l'hygiène du sommeil est généralement la première étape recommandée pour traiter l'insomnie. Cela inclut :

  • Régulariser les horaires de sommeil : Se coucher et se lever à la même heure chaque jour aide à réguler l'horloge biologique.
  • Optimiser l'environnement de sommeil : Assurer une chambre obscure, calme, et à une température confortable. Investir dans une bonne literie peut également faire une différence significative.
  • Limiter la consommation de stimulants : Éviter la caféine et la nicotine, en particulier dans les heures précédant le coucher, ainsi que minimiser la consommation d'alcool.
  • Réduire l'exposition aux écrans : La lumière bleue émise par les écrans peut perturber la production de mélatonine, l'hormone du sommeil.

Techniques de relaxation et thérapies comportementales

  • Thérapies cognitivo-comportementales pour l'insomnie (TCC-I) : La TCC-I est considérée comme l'un des traitements les plus efficaces pour l'insomnie. Elle aide à identifier et à modifier les pensées et les comportements qui nuisent au sommeil.
  • Techniques de relaxation : La méditation, la respiration profonde, et la relaxation musculaire progressive peuvent aider à réduire l'anxiété liée au sommeil.
  • Restriction du temps passé au lit : Cette technique vise à limiter le temps passé au lit à celui du sommeil seulement, ce qui peut aider à renforcer l'association entre le lit et le sommeil.

Interventions pharmacologiques

Bien que les traitements médicamenteux ne soient généralement pas une solution à long terme pour l'insomnie, ils peuvent être utiles dans les cas d'insomnie sévère ou lorsque d'autres traitements n'ont pas été efficaces :

  • Hypnotiques et somnifères : Les médicaments prescrits pour induire le sommeil peuvent être utilisés à court terme sous la surveillance d'un médecin.
  • Suppléments de mélatonine : Pour certains, la mélatonine peut aider à réguler le cycle veille-sommeil.

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⚠️ Bien que les somnifères puissent offrir un soulagement temporaire pour l'insomnie, il est important de les utiliser avec prudence, en raison de leur potentiel de dépendance et des effets secondaires possibles, et toujours sous la stricte surveillance d'un professionnel de la santé.

💡 Certaines personnes trouvent du soulagement avec des méthodes alternatives, telles que l'acupuncture, l'aromathérapie, la luminothérapie [5]ou la musicothérapie, bien que l'efficacité de ces pratiques puisse varier d'une personne à l'autre.

Quels sont les facteurs de risque chez les insomniaques ?

Les facteurs de risque d'insomnie englobent une variété de conditions et de comportements qui peuvent augmenter la probabilité de développer ce trouble du sommeil. Ces facteurs ne causent pas nécessairement l'insomnie directement, mais ils peuvent contribuer à sa survenue ou aggraver un état existant.

Âge

L'insomnie devient plus fréquente avec l'âge, en partie à cause des changements dans les habitudes de sommeil, la santé générale, et l'utilisation accrue de médicaments pouvant affecter le sommeil.

💡 Selon une étude [6], un tiers des personnes âgées de plus de 65 ans, soit près de 3,5 millions de personnes, et près de 40% des plus de 85 ans consomment de façon régulière des somnifères

Genre

Les femmes sont plus susceptibles de souffrir d'insomnie que les hommes, en raison de facteurs tels que les fluctuations hormonales liées au cycle menstruel, la grossesse, et la ménopause.

💡 D'après le site Ameli, 13,1% des 18-75 ans ont rapporté souffrir d'insomnie chronique, avec une proportion plus élevée chez les femmes (16,9%) que chez les hommes (9,1%). L'insomnie chronique prévaut surtout chez les femmes de 25 à 64 ans (19%) et chez les hommes de 35 à 64 ans (environ 10%).

Facteurs psychologiques

  • Stress et troubles de l'anxiété : Le stress chronique et les troubles anxieux peuvent perturber le sommeil, rendant difficile l'endormissement ou le maintien du sommeil.
  • Dépression : L'insomnie est souvent associée à la dépression, chaque condition pouvant aggraver l'autre.

Conditions médicales

  • Conditions chroniques : Les douleurs chroniques, l'apnée du sommeil, le reflux gastro-œsophagien, le syndrome des jambes sans repos, et les troubles thyroïdiens sont des exemples de conditions médicales pouvant causer l'insomnie.
  • Médicaments : Certains médicaments, tels que ceux utilisés pour traiter l'hypertension, les allergies, et les troubles psychiatriques, peuvent perturber le sommeil.

Comportements et habitudes de vie

  • Mauvaise hygiène de sommeil : Des habitudes telles que des horaires de sommeil irréguliers, l'utilisation excessive de stimulants (caféine, nicotine), et l'exposition à des écrans avant le coucher peuvent augmenter le risque d'insomnie.
  • Travail posté ou horaires irréguliers : Travailler de nuit ou avoir des horaires de sommeil qui varient peut perturber l'horloge biologique et favoriser l'insomnie.

Facteurs environnementaux

  • Environnement de sommeil inapproprié : Le bruit, la lumière, et les températures extrêmes dans la chambre à coucher peuvent empêcher un sommeil de qualité.
  • Stress environnemental et social : Des événements de vie stressants, tels que des problèmes relationnels, des changements majeurs dans la vie personnelle ou professionnelle, peuvent également être des facteurs de risque.

Quelles sont les conséquences de l’insomnie ?

L'insomnie est bien plus qu'un simple désagrément nocturne; c'est un trouble du sommeil qui peut avoir des répercussions profondes et variées [7] sur la santé physique, la santé mentale, et la qualité de vie globale.

Sur la santé physique

  • Augmentation du risque de maladies chroniques : L'insomnie a été liée à un risque accru de développer des maladies cardiovasculaires, de l'hypertension, du diabète, et de l'obésité. Le manque de sommeil peut perturber les processus métaboliques, hormonaux, et immunitaires, favorisant l'apparition de ces conditions.
  • Système immunitaire affaibli : Le sommeil joue un rôle crucial dans le fonctionnement du système immunitaire. Un sommeil insuffisant peut affaiblir les défenses de l'organisme contre les infections, rendant les individus plus susceptibles aux maladies courantes comme le rhume.
  • Problèmes de douleur : L'insomnie peut exacerber la perception de la douleur, rendant plus difficile la gestion des conditions douloureuses chroniques.

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Sur la santé mentale

  • Augmentation du risque de troubles mentaux : Les problèmes de sommeil, dont l'insomnie, sont fortement associés à des conditions telles que la dépression, l'anxiété, et le stress. L'insomnie peut à la fois être une cause et une conséquence de ces troubles psychologiques.
  • Altération de l'humeur et irritabilité : Le manque de sommeil peut rendre les gens plus irritables, susceptibles, et enclins à des fluctuations d'humeur, affectant les relations personnelles et professionnelles.

Sur le fonctionnement cognitif et la performance

  • Diminution de la concentration et de la mémoire : L'insomnie peut nuire à la concentration, à la mémoire à court terme, et à la capacité à apprendre, impactant la performance scolaire ou professionnelle.
  • Augmentation des erreurs et des accidents : La somnolence diurne et la réduction de la vigilance augmentent le risque d'accidents de la route et d'erreurs au travail.
💡 Un rapport de l’Observatoire interministériel de la sécurité routière [8] a rapporté que 12% des accidents en France sont liés à une perte de vigilance, et ce chiffre atteint 33% des accidents mortels sur l’autoroute.

Sur la qualité de vie

  • Diminution de l'énergie et de la motivation : Le manque de sommeil réduit l'énergie disponible pour les activités quotidiennes, réduisant la motivation et la participation à des activités sociales, de loisirs, ou physiques.
  • Problèmes relationnels : L'impact de l'insomnie sur l'humeur et la patience peut causer des tensions dans les relations personnelles et familiales.

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En savoir plus sur le sujet (FAQ)

  • Médicaments contre l’insomnie : bonne ou mauvaise idée ?


    Certains somnifères sont délivrés en pharmacie sans ordonnance dans le cas d’une insomnie passagère : le Donormyl, par exemple.

    C’est un hypnotique de la famille des somnifères mais qui contient aussi un antihistaminique (traitement contre les allergies) puisque ces médicaments sont reconnus pour leur effet somnolent.

    Lorsque le trouble du sommeil dépend d’un dérèglement du rythme circadien, reconnu par un médecin, la mélatonine (hormone du sommeil) peut être consommée en compléments, par gélules ou en bonbons.

    En revanche, soyez précautionneux sur votre prise médicamenteuse, si vous faites de l’auto-médication sans avis médical préalable, vous risqueriez de vous rendre dépendant aux somnifères, ou pire (et ce serait le comble) définitivement insomniaque !

    ⚠️ Ce recours doit uniquement se faire après consultation chez votre médecin généraliste.
  • Quels remèdes naturels contre l’insomnie ?


    Certaines plantes sont plutôt efficaces pour lutter contre les troubles du sommeil ; elles peuvent être ingérées 2h avant le coucher, prises en extraits liquides, projetées sur l’oreiller, bues en infusions, en comprimés… :

    • Quelques gouttes (25) d’huile essentielle de Griffonia à jeun le matin ou 3 gélules par exemple.
    • La valériane ou la Passiflore en même quantité mais plutôt l’après-midi, etc.
    • La Bergamote a aussi pour effet de stimuler la production de mélatonine dans l’organisme par exemple, afin de favoriser un sommeil de qualité.

    Au sujet de l’homéopathie, la prise d’Arnica montana peut aussi être recommandée (c’est une plante vivace qu’on trouve dans les montagnes) elle possède un puissant alcaloïde efficace pour se remettre de coups et blessures, mais aussi en cas d’un choc psychologique engendrant l’insomnie et des courbatures liées à la détresse mentale.

    💡 Dans tous les cas, demandez toujours un avis médical car même les traitements à base de plantes, par leur puissance, présentent des contre-indications.
  • Quelles tisanes pour les insomniaques ?


    Contre les troubles du sommeil et pour mieux dormir, on relève certaines plantes naturelles très efficaces et agréables à boire en tisanes avant de se coucher :

    • La valériane est une plante sédative préconisée en cas d’insomnie. Elle est connue pour calmer l’agitation du mental. Cependant son goût étant assez amère, vous pouvez aussi la consommer en gélules.
    • La passiflore est souvent utilisée comme anxiolytique, elle lutte contre le stress et les troubles du sommeil.
    • La verveine odorante, originaire d’Amérique du Sud est bien connue sur ce continent pour son effet naturellement sédatif.
    • Le houblon présente également des propriétés hypnotiques reconnues pour mieux dormir.
    • L’escholtzia lutte contre les réveils nocturnes et les sommeils agités (cauchemars…)
    • Notre herbe odorante préférée est la Mélisse, avec son odeur de citronnelle, elle atténue les troubles du sommeil en tout genre et détend le système nerveux.
    • La fleur d’oranger, plus facile à trouver dans le commerce.
    • Le tilleul en fleur est très bon à consommer en infusion (3/4 feuilles de tilleul par tasse) elle provoque une immédiate sensation d'apaisement et de relaxation.
  • Sources

marine souche

Marine Souche

Certifiée rédactrice du sommeil

Chez Quelmatelas, je partage avec vous mes conseils, mes découvertes et les résultats de nos tests. Grâce à la formation RSPH, j'ai acquis des connaissances solides sur le sommeil.

Mon objectif est de vous aider à trouver la literie qui vous conviendra. Aussi, je ne vous recommanderai que des produits de qualité qui vous offriront de belles nuits de sommeil 😴

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